Nous voila de retour, en direct de Quito, chez Zulia, une amie de Katia connue a Barcelone. Heure locale 11h43 et donc heure européenne 18h43... oullala le suspense est a son comble.. allé en Equateur nous avons les infos avant l'heure (j'espere ne pas me tromper.. ;) ) encore 5 ans de Socialisme ouéé... et nous bah, encore une bonne raison de ne pas remettre les pieds en France... Qu'est ce q'on est bien ici... Pura Vida... Bon fini les commentaire politiques, apres tout on s'en fout, nous sommes la pour découvrir, apprécier et vous faire partager tout cela.
Bienvenue en Equateur chers lecteurs, patrie de la moitiée du monde, de la foret Equatorienne, des Galapagos et bien d'autres choses encore...
Apres avoir passé sans encombre la frontiere Colombie-Equateur, nous avons recu notre joli tampon d'entrée, ou plutot ici un tampon fait a l'imprimante, quelle modernité... nous étions agréablement surpris et aussi bien heureux de retrouver notre cher Dollar, monaie officielle de l'Equateur, due a ses grandes exportations de pétrole en particulier.
A quelques km de la frontiere, se trouve la 1ere ville, Tulcan, ville frontiere sans grand interet, si ce n'est son cimetiere... Digne des plus beau labyrinthes des contes de Lewis Caroll. Des détails superbes et qui plus est c'est vachement grand...
De superbes statues taillées dans des cyprés, et entretenus d'une maniere irréprochable. Nous ne savions plus ou donner des yeux.. chaque figure est différente et taillée avec précision; digne des plus belles oeuvres de Botéro (un peu dans son style ma foi)
La petite pause fut breve, car, mis a part son cimetiere, Tulcan n'a rien de spécial a offrir. Pingu lui meme était épaté et en est resté bec bée (quelle tournure bizzare de Francais..!)
En tout cas ce fut une magnifique découverte et si jamais nous devions nous faire enterrer, ma foi, autant le faire dans un cadre idylique comme celui-ci.
Notre taxi nous attendais pour rejoindre le terminal de bus, quelques 4h plus tard, Otavalo nous attendait.
Otavalo ville a forte influence indigene du nord de L'Equateur; Ahhh enfin nous retrouvons un peu de traditions et j'avoue que cela donne du baume au coeur. Depuis le Guatemala, quasiment plus d'habits traditionnels, ni d'artisanat indigene (a part un peu au Panama avec les peuples des San Blas). La ville est largement réputée dans tout le pays, voir dans le monde, pour sa population et son marché hebdomadaire du Samedi; en effet les Otavaleños (hommes et femmes) se déplacent tout le temps en habits traditionnels (meme a l'etranger quand ils le peuvent); tres colorés et magnifiques bustiers brodés pour les femmes avec des colliers de perles reluisants et pour les hommes, les cheveux longs, la tresse et le chapeau de feutre sont la base de tout.
La population Equatorienne diferre bien de celle de Colombie; ici nous sommes avec une population majoritairement Andine, tres marquée par ses racines indigenes et incas et qui nous suivra jusqu'en Bolivie. Mais il y a aussi beaucoup de descendant d'Afrique noire, arrivé en 1550 comme esclaves sur les cotes d'Esmeralda, et bien sur depuis une grosse mixité s'est formée avec les peuples allentours et Espagnols.
A Otavalo tout ce petit monde nous réjouit, car des plus agréable a fréquenter; nous ne nous sentons pas le moins du monde en insécurité et la gentillesse des gens fait le reste.
Vendredi nous partons donc a l'assault de la ville pour découvrir son parc central, ses églises et ses nombreuses rues animées.
Entourée de montagnes et volcans, la ville s'étend sur leurs flancs mais reste tout de meme a taille humaine. Pingu a souhaité voir lui aussi ce qui se passait et en montant a la croix et au centre Culturel "Colibri" (due a la forme du batiment), il en aprofiter pour admirer la vue.
Bref, une ville a forte influence indigene comme je vous l'ai dit et entourée aussi de lagunes, cascades, lacs, volcans... de quoi nous occuper mais aussi nous devons faire des choix... on ne peux pas tout voir.
Notre choix s'est porté (grace aux recommendations d'amis rencontré pendant le voyage), sur la lagune de Cuicocha, a quelques 20km de Otavalo. La lagune se trouve dans un cratere de volcan (une lagune quoi...) et par endroit fait plus de 200m de profondeur. Sa particularité... il n'y a pas un poisson dedans; due a l'altitude et a la fraicheur de ses eaux. (tout de meme a plus de 3000m).
La lagune se trouve au pied du Volcan Cotocachi et de nombreux treks sont disponible pour en faire le tour ou pour aller jusqu'aux points de vue. Nous en avons fait un de 2h qui nous a permis d'avoir une jolie vue d'ensemble.
des 2 cotés d'ailleur...
Sur le chemin qui grimpe tout de meme, fleurs, insectes, animaux... se donnent en spectacle et comme a notre habitude nous en profitons au maximum (sauf les moustiques qui eux se régalent a pique ma chérie... grrr).
Et notre animal préféré, beh bien sur, Pingu, s'en est donné a coeur joie pour prendre la pause, pendant qu'un soleil radieux illuminait la lagune.
Vous l'avez compris, nous nous sommes éclaté et en avons pris plein les yeux.
Nous décidons de rentrer a Otavalo pour aller faire un tour au marché permanent et faire quelques couses. Quel plaisir de retrouver les odeurs, couleurs, saveurs des marchés locaux. La nouriture de marché, fraiche, peu couteuse et certainement la meilleure pour représenter l'endroit ou nous sommes; la aussi nous allons de découvertes en découvertes et pour 2euros nous achettons des fruits pour un régiment. Ce sera salade de fruits pour le petit dej...
Ananas, Oranges, mais aussi...
Bananes...
légumes en tout genres et bien sur....
Viandes et bbq de rues font le spectacle. Quel Bonheur de déambuler dans ces rues colorées.
Le lendemain, c'est Samedi et qui dit samedi a Otavalo, dit Marché hebdomadaire; un des plus grand marché d'artisanat du nord du continent sud américain. les influences viennent jusque de Bolivie et toute la ville s'arette et grouille de vendeurs a la sauvette, de stands et une nouvelle fois de couleurs sublimes.
Ah oui ici, les gens sont relaitivement petits comme vous pouvez le constater... Beaucoup de choses insolites se rencontrent au marché, comme...
ce petit joueur de flute,
Un vendeur d'escargot de lac, mangé ici avec du citron..
des cochons rotis délicieux et s'exibant aux étals...
des tripes au barbecue... Miam, et encore et toujours...
De magnifiques habits et coutumes locales. Que du bonheur ce marché, a ne manquer sous aucun prétexte.
Malhereusement pour nous, nous quittons cette jolie ville en fin de matinée apres avoir baladé dans le marché plus de 3h, direction Quito.. la capitale a 3600m d'altitude (bah faut bien se préparer pour La Paz...). Apres avoir rejoint Zulia, qui est venue gentillment nous cherché au terminal, c'est direction la "Mitad les Mundo", la moitié du monde, le point de latitude 0. Un monument est élevé en cet honneur mais rien de bien extraordinaire. L'occasion de faire de jolie photos a la moitié du globe.
Pingu lui meme était partagé entre le Nord et le Sud...
Il est finalement resté au milieu...
Encore le temps de faire quelques photos avec Zulia et Carlos et nous repartons nous reposer chez Zulia, qui d'ailleur nous a acceuillit comme des rois chez sa maman. Et oui les voyages ca fatigue.
Nous voila donc au Sud de l'Equateur, nous avons passé la ligne médianne, la moitiée du monde. prochaine ligne c'est le tropique du Cancer en Australie...
Pour nous, aujourd'hui en attendant les résultats des élections, ce sera repos, lessive, et encore repos. Nous vous préparons une jolie surprise, enfin une surprise pour nous aussi d'ailleur...
Portez vous bien, continuez a nous lire et commenter, c'est toujours un bonheur et a la revoyure..
Gros bisous a tous.
Katia, Loic et Pingu.