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Nous voila de retour, plutôt rapidement :), pour vous raconter la suite des aventures Colombiennes.
Reprennons ou nous en sommes restés; donc le depart de Medellin fut plutot tranquille, en millieu de journée, direction le terminal sud pour choper un minibus allant dans la zona Cafétera, quelques 7h de route plus bas tout de même.
La route s'est déroulée sans encombres au milieu des montagnes Colombiennes, qui nous ont offert un spectacle des plus grandiose. Arrivée a Armenia, un autre minibus vers Salento, nous à conduit pendant 45 minutes au milieu des champs de café et dans les vallées avant d'arriver à destination.
Salento, ville coloniale perchée en montagne, batiments superbes et ambiance détendue; sur le chemin nous avons fait connaissance de Alban, un francais avec qui nous resterons les 3 prochains jours. Arrivés tardivement, nous decidons d'aller dormir dans un des hostal les plus connu, la Plantation House, hostal ou le proprio à aussi une finca (ferme de café) et qui donne énormément d'informations sur toutes les activités allentours.
Le soir nous découvrirons un resto typique et très sympa en centre ville ou pour 6 euros le menu complet du jour nous a été servi.
Le lendemain accompagné d'Alban c'est à la découverte de la ville et de ses allentours, que nous partons. A Medellin nous avons entendu parlé d'un eco-hostal un peu à l'ácart du centre ou les prix pratiqués sont bien inférieurs à la normalle, le Yambolombia. Nous prennons donc le chemin de cet hostal à 2-3km du centre. Le chemin est juste magique, au milieu des arbres et champs, l'humidité de la nuit se fait encore ressentir et des fleurs par centaines, comme les insectes, nous offrent leurs plus belles couleurs.
Apres 40-45 minutes de marche et de découvertes, nous trouvons notre coin de paradis, le Yambolombia:
A flanc de colline avec une vue imprennable sur la vallée de Boquia, nous déciderons tous 3 de venir loger ici le jour suivant, l'autre hostal étant plus pratique car proche du centre ville. Gabriel, le propriétaire est un colombien rasta super gentil et qui a vraiment l'amour de sa terre natale, beaucoup d'histoires seront racontés le jour suivant en sa companie.
En discutant avec Gabriel, il nous apprend que plus bas à 30 minutes de marche il y a une finca tenue par un vieux monsieur, Don Elias qui produit du café bio et qui fait des visites de sa ferme avec plaisir. A l'origine nous voulions aller faire la visite de la finca de l'hotel ou nous étions, mais c'était en groupe, à grande échelle et tout organisé. Bref touristique à souhaits, nous suivons donc notre instinct et en avant vers la finca Las Brisas, celle de Don Elias, toujours en croisant de belles curiosités locales.
En arrivant sur place, nous voyons un monsieur plutot agé, 80 ans, venir à notre rencontre et de là, la visite et le voyage au pays du café commence. Il nous parle de maturité des Cerises (fruits du caféier), de leurs couleurs, jaune pour le café colombia et rouge pour l'arabica et de la méthode de récolte entierement à la main. Avec ses 8000 pieds de café ca en fait du travail pour une si petite structure. Mais quel plaisir de voir dans les yeux de ce vieil homme la passion et l'amour de son travail, de sa terre, de ses plantes...
Au milieu de ses plantations, on trouve une multitude de fruits et légumes pour faire vivre la finca en autarcie; Bananes, ananas, haricots, yucca, mures... et bien d'autres. Don Elias nous parle toujours de son gout pour la culture organique sans aditifs, sans produits chimiques, bref sans artifices. De la vraie culture naturelle ou il laisse le temps au temps.
Apres avoir fait le tour du champ, nous voila de retour à son "usine", enfin plutot sa maison ou sa cabane; mais cela lui suffit; ou il nous explique apres la récolte comment traiter le café du décossage jusqu'à la dégustation.
Il y a donc un moulin pour décosser les cersies, contenant chacunes 2 grains:
Les grains, une fois libérés, sont entourés d'une peau, comme une muqueuse; Il faut alors attendre le lendemain qu'il "macèrent", avant de les laver 4 fois. Un fois cette étape effectuée les grains passent aux séchage, tout cela naturel, au soleil, il patienterons 4 jours jusqu'à ce que le Don décide de leur bon séchage.
Enfin un autre moulin enlève la derniere peau sèche et libere le grain sain de toute impuretés. Viens la séance de la torréfaction qui dure 1h puis le passage au moulin et la dégustation. C'est à peine croyable l'odeur qui se dégage de cette torréfaction, le café prend là toute son ampleur et met tous nos sens en eveil. Une bien jolie rencontre que nous n'oublirons pas et des découvertes encore et encore.
Gabriel et Don Elias nous ont indiqué un chemin de quelques km à travers champs, rivieres et vallées pour rejoindre le petit village de Boquia. Là, notre plan est de déguster une truite, spécialité de la region; quasi tous les restaurants en proposent et c'est donc l'occasion de gouter ce met réputé dans toute la Colombie (et puis nous pourrons comparer avec les truites du lac Titicaca plus tard dans le périple). Le chemin vers Boquia est merveilleux, animaux, insectes, fleurs et Mme la pluie se sont joints à nous, mais qu'importe, dans ce paradis de tranquilité à l'air si pur et ou l'eau des rivieres est encore potable...
Pingu en a profité pour prendre la pose avec Alban et sortir les pattes du sac.
Dès que nous arrivons à Boquia, direction le restaurant, "La Fonda", nous avons tous 3 très faim et hate de déguster ce plat dont tout le monde nous parle. Ce sera truite au beurre d'ail...... Miam
Servie bien sur avec un immense Patacone, banane plantin écrasée et frite; Sorte de pain d'amérique du Sud :). Et bien mes amis, quel délice, pour 6 euros la truite (relativement cher ici) nous sortons de table bien repus, et tout cela mérite bien une petite marche pour digérer, direction Salento en haut de la montagne à 5km, mais seulement de la montée... autant vous dire qu'apres 45 minutes de marche nous avons sauté à l'arriere d'un camion pour finir le dernier km qu'il nous restait.
De retour en ville un petit tour pour voir l'artisanat local et monter au Mirador à plus de 300 marches de la rue principale.
Le soir enorme salade de fruits frais et dodo sont au programme. Le lendemain la Valle de Cocora nous attend de bonne heure.
Levé a 6h pour partir avec les 1ere jeeps de 7h30, nous nous preparons a découvrir cette vallée réputée pour poséder les palmiers les plus hauts du monde, les Palmiers de Cire, qui peuvent atteindre plus de 80m de haut et vivre jusqu'a 130ans. Nous les avons vu jusqu'à présent qu'en photos, qu'est ce qui nous attend...
Au volant des Willy's, jeeps des années 50-60, qui sont tout bonnement les taxis en Quindio (région), nous partons pour la montagne, découvrir, respirer, nous emmerveiller...
Lorsque nous arrivons aux portes de la jungle, le soleil encore naissant, nous offre un spectacle magnifique, enfin nous voyons nos Palmiers; gigantesques grandeur nature. Les montagnes allentours en sont cafis mais toujours dans cette zone d'altitude bien délimitée. Il n'y en a pas en amont et pas en aval. Nous prenons le chemin d'Acaime, un trek de 2-3h au milieu de cette nature luxuriante.
Les franchissements de la riviere par les ponts suspendus s'enchainent mais ne se resemblent pas. La nature se fait de plus en plus dense et nous progressons désormais sous une épaisse canopée ou le sol humide fait ressortir toutes les odeurs et couleurs naturelles. Parfois un rayon de soleil fait son apparition et transperce littéralement la couche de feuilles au dessu de nos têtes, Pingu en profite lui aussi pour sortir et se palabrer au soleil. Juste au dessus de nous le Parc Naturel Los Nevados, constitué d'une chaine de 7 volcans toujours actifs, nous montre son étendu. L'endroit est réputé pour sa flore et sa faune tres riche et varié. Des Pumas sont encore présents, Colibris et beaucoup d'autres font partis de certaines espèces en voie de disparition de ces contrés.
Quelle belle nature, apres quasi 3h de marche nous remontons vers une finca flanquée dans la montagne pour retrouver le chemin vers nos chers Palmiers. Sur la route, qui désormais monte assez raidement, notre cher Pingu à trouvé bon de croquer dans ce joli champignon, que j'avoue était magnifique...
Ce qui nous a vallu une bonne dose d'inquiètude et de soucis jusqu'en haut de la montagne; losque nous avons vu que finalement il allait plutot bien, mais que tout de même il faisait des choses etranges,
nous l'avons laissé s'amuser et attendre que les effets passent, il a même pris par a un combat de chiens c'est pour vous dire son état....
Mais tout est rentré dans l'ordre, on lui a fait boire de l'eau de la montagne...
Revennons à notre montagne, non sans mal, nous sommes finalement arrivé a la finca, et la quelle vue mes amis, sur toute la vallée et Los Nevados.
Depuis le début de la journée, 2 chiens, le noir et le grand beige ont été nos guides, ils ne nous ont pas quittés et ont marchés avec nous tout le long du trajet. En arrivant, une petite terreur, mais mimi tout de meme, leur à menné la vie dure...
Il voullais même bouffer notre Pingu (d'ou dans l'article précedent "vous verrez qu'il a faillit y passer")...
Apres avoir bu un bon café et s'etre un peu reposé, nous repartions vers le fond de la vallée; et là sans crier gare, un magnifique Colibri se met a poser pour nous. Perché sur sa branche, ce petit machin de 5cm maximum se laisse approcher par mon objectif, ce qui nous a vallu de bien belles photos.
Enfin nous redescendons en suivant le chemin, quelques 5 km nous séparent encore de notre point de départ. Mais quels 5Km, quel spectacle...
Tout d'abord un point de vue imprenable sur la vallée avant d'arriver au milieu des champs de palmiers.
Un magnifique soleil à permis de rendre cette journée mémorable, sachant que le jour d'avant et le jour d'apres il pleuvait. Nous avons dévorer cette journée sans en laisser un miette, à part pour vous la partager. Nous n'avions vraiment pas envie de remonter dans le Willy's pour rentrer au vilage, rester avec les vaches et boire de l'eau du ruisseau nous aurais suffit, mais dans ce cas là vous n'auriez plus eu de jolies histoires....
De retour a Salento, nous sommes allés nous restaurer au Comedor (cantine) en ville ou pour une bouchée de pain un menu succulent nous est offert. 2 euros, soupe, truite et desset avec un jus de fruits. (bon iln'y avait plus de soupe, mais qu'importe...) Succulent. Nous recommendons vivement chez "Lucy".
Nous avions promis à Gabriel du Yambolombia de venir le soir, dormir à son eco-hostel, au programme ce fut fabrication d'artisanat pour Katia en Alpaca (alliage de métaux pour faire des bijoux), coucher de soleil sur les montagnes et feu de bois avec un tetrapak de vin, ma fois pas si mauvais...
Le lendemain, petite pluie au rendez-vous, mais ca c'est habituel maintenant et en millieu de journée nous disons au revoir a Alban et Gabriel puisque nous continuons notre route pour Cali, plus au sud, capitale auto-proclamée de la Salsa et ma fois, peu etre jolie...
Nous retournons donc au terminal d'Arménia pour attraper un minibus vers Cali à quelques 3h de bus. Nous choisissons un bus exprès "Express Directo", pour y arriver plus vite et profiter de la fin de la journéea Cali.
C'étais sans compter les facteurs innopinés: conducteur fou, route encombrée, panne d'essence, arrets tous les 100m et bien d'autres... le départ se passe plutot bien, il faut savoir que les bus au départ des terminaux sillionnent la ville pour se remplir avant de partir pour leurs destinations finales, jusque là rien de bien étrange si ce n'est que c'est un "Express Directo", normalement direct et express. Apres avoir remplit le bus et pris la Pan américaine vers Cali, monsieur le chauffeur de bus décide de laisser des passagers dans un village et donc quitte la panam; mais qui dit passager descendu, dit siege libre qu'il faut remplir.... nous passons donc tout le trajet comme cela... enfin tout le trajet, pas les 3h qu'on aurais du mettre, mais bien les 5h de bus que nous avons mis pour faire ces 110km. Mais attendez le meilleurs reste à suivre, au bout de 2h, le moteur s'arette, ce qui ressemble fort à une panne d'essence... par un miracle innespéré, le bus arrive en roues libre à une pompe quelques mêtres plus loin. Et là notre cher mr le conducteur fou décide de ne mettre que 8-9 euro d'essence soit ici 10l; ma fois il doit savoir ce qu'il fait... et bien oui il s'avait ce qu'il fesait, c'est pour cela qu'apres avoir réamorcé la pompe à diesel, le bus s'est le plus naturellement du monde arrêté à l'entrée de Cali, panne d'essence... A méditer sur les bus "Express Directo" desormais. Nous avons dormi à l'Hostal Tostaki (pour Todo Esta Aqui = tout est ici), un hotel très mignon dans le centre historique de Cali, le quartier de San Antonio. Tenu par un francais et sa femme colombienne, cet hostal/café est des plus agréable. 1 seule nuit nous suffira pour nous faire un idée de Cali;
Une grande ville plutot moche, sans grand intêret, à part la cathédrale et quelques batiment coloniaux. A noter le vendeur de canne à pêche en plein centre ville derriere Katia.... Ma fois comme on dit.
Notez la splendeur du Palais National....en pleine forme, comme la ville quoi. Seul San antonio, la vieille ville, à encore quelque chose de charmant.
1 matinée a suffit a nous dégouter d'etre de retour en ville; vite de l'air et de la nature, nous repartons en début d'aprem pour Popayan, de là ou je vous écrit actuellement. Pour se rendre a Popayan, normalement 3h suffisent, c'etais sans compter encore une fois sur notre bonne étoile et la durite de gasoil qui a pété.. Bref encore 5h le temps de réparer et de remettre la pompe en action.
Nous avons posé les valises a l'hotel Caracol, tres sympa, neuf et calme, pas loin du centre ville. Vous aurez bien entendu les photos et récits sur cette jolie ville coloniale très bientot; dès demain nous partons pour San Augustin, un des plus grand lieu archéologique de Colombie. Nous repartons sur les traces des Incas et de nouvelles aventures nous attendent.
Sur ce, nous vous laissons vous délecter de ce nouvel article, bonne lecture, bonne visite de notre blog et de gros bisous à tous.
Katia, Loic et Pingu
